Retour vers l'argentique
Chapitre I : Zorki 4 et FED 3
Le numérique est entré en force dans nos vies, et donc dans la photo .
A ce jour tous ces »bijoux » technologiques que sont nos appareils photo-et même nos smartphones-sont pourvus d’une pléthore de réglages cachés au sein de menus non moins pléthoriques, tous plus confus les uns que les autres.
Je m’en rends compte lors des formations que je dispense auprès de stagiaires lors des stages photos organisés par l’OCT ( l’office culturel de Trégueux ): si tous sont équipés d’appareils photos numériques plus ou moins récents, peu d’entre eux maîtrisent ces touffus et encombrants menus, souvent mal traduis.
Quel bouton ou molette permet de régler le diaphragme, la vitesse, les ISO ? C’est toujours beaucoup de temps à passer avec les apprentis photographes.
C’est pourquoi, ne trouvant pas un appareil photo numérique pour faire des photos et rien d’autre j’ai eu envie d’un retour aux sources en redécouvrant les plaisirs et la simplicité de la photo argentique.
J’ai donc en ma possession quelques vieux machins d’après guerre issus de l’économie soviétique : Zorki 4 et FED 3 , plus quelques autres japonaiseries un peu plus récentes (fabriquées du temps où j’étais jeune!) bien agréables à manipuler.Naturellement j’ai ré-investi dans une cuve de développement et quelqu’autres babioles pour pouvoir développer moi-même mes films noirs et blancs avant de les scanner pour ensuite optimiser tout ça de façon informatique ; mais ça c’est une autre histoire !
Ici mon Zorki 4 de 1965 équipé d’un objectif Jupiter 12, 35mm f/2,8 et de son viseur monté sur le sabot porte flash